L’époque Moderne Les guerres de religion En 1555, Philippe II, roi d’Espagne, hérite des possessions non autrichiennes de son père, l’Empereur Charles Quint. Parmi elles figurent les Pays-Bas. Au cours de son règne (1556-1598), Valenciennes est est durement touchée par les troubles religieux opposant catholiques et protestants.La ville rejoint la cause protestante et est déclarée rebelle au roi en 1566. En 1567, Philippe de Noircasmes, grand bailli de Hainaut, met un terme à la fronde iconoclaste et la ville est reconquise par le duc de Parme, Alexandre Farnèse en 1580. Une sépulture collective mise au jour avenue Clémenceau pourrait être liée à ces affrontements. Valenciennes devient française La ville se relève néanmoins, notamment sous l’administration des Archiducs Albert et Isabelle (1598-1633). En 1649, Jacques Perdrix, fondeur au service du roi d’Espagne, s’installe dans les anciennes écuries de la Salle-le-Comte. La fouille menée Rue d’En-Bas-l’Eau, a permis de retrouver une partie de son atelier ainsi que d’impressionnants stocks d’artillerie. Si la ville connaît alors un certain dynamisme économique, celui-ci va être à nouveau brisé par la guerre contre la France. En 1656, une première tentative de siège échoue. Mais en 1677, les armées de Louis XIV prennent la ville et Valenciennes devient française en 1678 par le traité de Nimègue. Les Valenciennois doivent alors financer la construction d’une citadelle et la reconstruction des remparts selon les plans de Vauban. Ces fortifications démantelées au XIXe siècle ont été observées lors de la réalisation de différents sondages archéologiques.